Le Musée donne vie aux premiers occupants de l’Amérique. C’est troublant de voir des objets de tous les jours qui ont réellement été utilisés.
Des objets décorés de perles (fourreau de poignard ou petites boîtes), des mocassins, des coiffes, des boîtes brodées, un porte-bébé…
On imagine la difficulté de tresser de si minuscules décorations avec de l’osier et des piquants rigides, comme pour une boîte en écorce de bouleau réalisée par des indiens du Canada (les Micmacs).
Les oeuvres d’art qui dépeignent le sort des indiens soit enjolivent la réalité, soit sont des caricatures.
On dépeint les indiens comme de terribles anthropophages pour mieux justifier ce qu’on leur fait subir.
Ou bien on représente le « bon sauvage » tel que vu par Rousseau, en harmonie avec la nature.
Je connaissais des reproductions des photos d’Edward Curtis. Là on voit des détails. L’appareil photo permet de voir encore mieux après coup. Ces photos prises au début du 20 ème siècle ne peuvent plus que fournir une trace d’un mode vie en train de disparaître. Là aussi la poésie, la mise en scène sont présentes. Mais les vêtements, les habitats sont encore visibles.
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